Apres les volcans de Nouvewlle-Zelande, nous continuons notre thematique sur les volcans.
 
La Polynésie française n’est qu’une partie de la Polynésie, région de l’océan pacifique qui signifie « plusieurs îles » et qui forme un triangle allant de la Nouvelle-Zélande à Hawaï à l’Ile de Pâques. Toutes ces îles ont le point commun d’être le fruit d’éruptions volcaniques.

Néanmoins la Polynésie française (composée des archipels de la Société, des Tuamotu, des Marquises et des îles australes soit 118 îles) a une particularité géographique propre : ces îles volcaniques peuvent être entourées de lagons ou bien former des atolls.
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Certaines îles comme Tahiti ou Bora-Bora (où nous sommes allés) sont constituées d’un volcan dont le cône très étendu s’étale en pente douce jusqu’à l’océan. Ce sont des « îles hautes ». Elles possèdent généralement un lagon, cet espace d’eau marine situé entre le récif barrière corallien (appelé « motu ») et le littoral. Grâce au soleil et au fond marin composé de sable blanc, les couleurs du lagon sont magnifiques allant du bleu turquoise au vert d’eau. Les motu sont eux généralement des îlots ou une sorte de « ceinture » entourant l’île volcanique, composés de cocotiers et de buissons.
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D’autres îles comme celles de l’archipel du Tuamotu (où nous n’avons pas pu aller faute de temps) n’ont plus d’édifice volcanique. Il s’est progressivement affaissé à cause de sa masse. Il ne reste plus que « l’atoll », cet anneau de corail qui entourait l’île volcanique et qui enserre désormais un espace marin clos. Ce sont des « îles basses » qui nous montrent comment la mer gagne petit à petit du terrain sur les terres. Seul le récif corallien, plus léger et qui connaît une croissance (cf l’article sur la barrière de corail), défie le temps… à condition que l’Homme ne le détruise pas en polluant la planète et en renforçant le réchauffement climatique.


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